mardi 23 septembre 2014

TEST. Hohokum (PS Vita, PS3, PS4)

En cela, Hohokum ne s'affranchit pas complètement des codes vidéoludiques, néanmoins ils lui apportent aussi un intérêt tangible, au delà de son inestimable valeur artistique. Certes il est relaxant, voire enivrant de se plonger dans ces fresques fantasmagoriques. Mais sans carte pour s'y repérer, et sans indication pour en déchiffrer les schémas, on a tôt fait de se perdre, avec le risque que ces errances n'engendrent la lassitude. Seule l'expérimentation permet d'arriver à ses fins, une approche qui fait d'ailleurs écho à celle de Richard et Ricky durant ces six années de développement. De fait, beaucoup ne s'y retrouveront pas, puisqu'à l'instar de l'art contemporain, tout dépend de l'oeil et des sensibilités de chacun.