Electronic Arts, l'un des plus gros éditeurs de la planète jeux vidéo, se serait certainement bien passé de la publicité qu'on lui fait en ce moment. Vous n'êtes pas sans savoir que le débat autour de la libre circulation des armes aux USA bat (à nouveau) son plein suite à la tragédie d'Aurora. Un sujet qui pourrait faire la différence lors des prochaines élections américaines.
Quoi qu'il en soit, c'est aujourd'hui Medal of Honor : Warfighter qui créé la polémique. En effet, son éditeur a jugé de bon goût de mettre en avant ses partenariats avec différents fabricants d'armes et autres accessoires guerriers pour faire la promotion de son jeu. Pire ! EA a même osé mettre en vente un tomahawk moderne aux couleurs du jeu. L'achat était de plus accompagné par des liens relayant les sites des fabricants d'armes partenaires du jeu. C'est la pilule qui fait déborder le violon !
EA est-il allé trop loin en faisant de tels parallèles entre son jeu et la réalité ? Faut-il écarter les fabricants d'armes des développements, quelle que soit leur participation à ce dernier ? Le réalisme dans les jeux vidéo, à fortiori dans les FPS, doit-il avoir une limite ? Le débat est virulent et ne fait, sans doute, que commencer. Sachez toutefois que depuis le début de l'affaire, le tomahawk, dont les bénéfices devaient être reversés à des associations de charité pour les soldats morts au combat, n'est plus en vente sur le site officiel du jeu et que même les liens vers les sites de fabricants d'armes ont disparu. Sera-ce suffisant pour calmer le jeu ? Les détracteurs du jeu vidéo se pourlèchent les babines en attendant...
Pour ce qui est du jeu, il est toujours attendu le 25 octobre 2012 sur PS3, PC, PSVita et Xbox 360.